L’affaire du caïd de Deroua, qui avait enflammé les réseaux sociaux, demeure sur le devant de la scène. A peine quarante-huit heures après sa radiation du rang des agents d’autorité par le ministère de l’Intérieur, le désormais ancien caïd de Deroua sera, ce jeudi, dans le box des accusés à la Cour d’appel de Settat. Il est poursuivi en état de liberté provisoire pour harcèlement sexuel.
Sa victime sera également sur le banc des accusés, en état de liberté, alors que son époux et un complice seront déférés devant la même Cour, mais en état de détention préventive.
Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte cette information dans son édition de ce jeudi 14 avril, une équipe d’inspection du ministère de l’Intérieur s'est rendue, mardi, dans la province de Berrechid pour élucider les circonstances entourant ce scandale.Cette équipe, composée de l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur et de deux hauts cadres, mènera ses investigations pour mettre la main sur les personnes ayant transmis la vidéo, d'où le scandale est venu à des chaines étrangères, qui a aussi été publiée sur les réseaux sociaux.
L’audience de ce jeudi, devant la Cour d’appel de Settat, intervient après celle ayant eu lieu mardi devant le tribunal de première instance de Berrechid. Dans cette affaire, l’ex-caïd accuse les autres mis en cause d’enlèvement et de séquestration. Le procès a été reporté à la demande de la défense, alors que les avocats de l’ex-caïd ont invoqué l’incompétence du tribunal.