La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a affirmé que le rapport du Département d’État américain sur la situation des droits de l’Homme, notamment son chapitre consacré aux prisons, n’a établi aucun lien entre le nombre de décès enregistré dans les prisons et les conditions de détention ou des "cas de torture", contrairement aux allégations de parties ennemies du Royaume.
Dans un communiqué en réponse à des propos mensongères sur ce rapport, relayés par certains médias à la solde de parties ennemies du Royaume et repris par des organes de presse marocains, la DGAPR a fait observer, lundi, que ce rapport a assuré que "ces décès étaient dus à des causes naturelles", ajoutant qu'"en plus, ledit rapport n'a aucunement mentionné l’existence de cas de torture dans les établissements pénitentiaires".
Le communiqué souligne que "le rapport a salué l'administration pénitentiaire et le développement qu'elle connait ces dernières années, malgré le manque enregistré dans certains aspects, comme la surpopulation, dont le taux a pourtant reculé", notant que "la DGAPR demeure consciente de cette problématique et œuvre pour l’endiguer à travers plusieurs mesures et résolutions".
La même source assure que "l’ensemble des détenus bénéficient de tous leurs droits garantis par la loi, dont la prise en charge médicale à l’intérieur et à l’extérieur des établissements pénitentiaires sans discrimination aucune, nonobstant de la nature des affaires pour lesquelles ils sont poursuivis et au niveau de l'ensemble du territoire du Royaume".