Retour à la case départ pour Naoufal et Nabil Chabat, les deux fils du patron du parti de l’Istiqlal, qui perdent à nouveau leur liberté de mouvement.
La chambre correctionnelle près la Cour d’appel de Fès vient en effet de donner raison au procureur du roi qui avait contesté la décision du juge d’instruction qui les autorisait à franchir les frontières.
Selon “Akhbar Alyaoum”, dans son édition du 27 novembre, la décision de la chambre correctionnelle écarte ainsi la possibilité d’abandonner les poursuites judiciaires contre les fils de Chabat et les 5 autres istiqlaliens accusés de fraudes électorales. La défense des fils de Chabat a déploré ce «retour en arrière, d’autant après que les prévenus avaient répondu présents à toutes les audiences».
Le journal rappelle que les sept mis en cause avaient fait partie d’une liste de personnes, diffusée par les départements de l’Intérieur et de la Justice, présumés impliqués dans des fraudes électorales, et ce sur la base d’écoutes téléphoniques sous la supervision des parquets compétents.
Cette procédure, indique le quotidien, a permis de capter des conversations portant sur des transactions commerciales, notamment immobilières, qui mettent en cause les fils Chabat et leurs présumés complices.
Par ailleurs, le journal indique que le juge d’instruction près le tribunal de Tanger a décidé récemment d’abandonner les poursuites pour fraude électorale contre le parlementaire PJDiste Youssef Benjelloun. Les dossiers des autres personnes figurant dans la fameuse liste de l’Intérieur ne connaissent toujours pas leur sort.