L’ancien président du groupe parlementaire du Tracteur à la chambre des représentants, et homme d’affaires, Mohamed Aboudrar, a initié une transhumance unique dans le paysage politique du pays. Claquant la porte du Tracteur, Aboudrar a séjourné chez les Harakis du Mouvement populaire (MP) pendant trois semaines avant de plier bagage pour rejoindre l’Union socialiste des forces populaires (USFP), en tant que coordonnateur régional du parti de la Rose dans la région de Guelmim-Oued Noun, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 14 et 15 août.
Cette annonce, précisent les sources du quotidien, a été faite par l’intéressé en personne sur son compte Facebook où il a fait savoir qu’«il avait appris les premières notions politiques à l’école politique de la Rose, mais sans expliquer les raisons qui l’ont poussé à quitter le parti de l’Epi».
Surtout, ajoutent les mêmes sources, qu’il avait tenu une réunion avec le président du conseil national du MP, Said Ameskane et avait publié une photo avec le secrétaire général, Mohand Laenser, pour manifester sa volonté de défendre les couleurs de l’Epi.
D’après les sources du quotidien, Aboudrar aurait imposé certaines conditions aux responsables du MP, qui les auraient rejetées, précipitant ainsi son départ à l’USFP. L’arrivée de l’homme d’affaires Mohamed Aboudrar à l’USFP comble ainsi le vide laissé par le départ d’Abdelouhab Belfkih qui a claqué la porte de la Rose pour rejoindre le Parti authenticité et modernité (PAM).
Aboudrar, rappellent les sources du quotidien, est accompagné de plusieurs partisans dans ce mouvement qui l’a conduit du PAM à l’USFP en transitant par le MP. Et d’ajouter que depuis qu’il a été débarqué de la présidence du groupe parlementaire du PAM, il cherchait une destination politique qui lui permettrait de se positionner et de se présenter aux législatives afin d’assurer son retour à l’Hémicycle.
