Fin de suspense à Had Soualem, commune urbaine se trouvant dans la province de Berrechid et relevant de la région de Casablanca-Settat. C'est Hakim Afout, estampillé parti de l'Istiqlal (PI) qui a été élu président de cette municipalité aux dépens du mandataire de la liste du Rassemblement national des indépendants (RNI).
Des rumeurs avaient circulé sur une éventuelle candidature de la femme de Zine El Abidine El Houass pour succéder à son mari à la tête de la commune. Celle-ci s'est finalement désistée.
La présidence de la commune de Had Soualem est restée vacante depuis l'incarcération, en juin dernier, d'El Houass, par ailleurs député à la première Chambre. L'ancien président est poursuivi en état de détention pour chantage, falsification, faux et usage de faux et corruption.
L'affaire a éclaté en juin dernier lorsque des dizaines de promoteurs immobiliers, l'accusant de falsification de procès-verbaux établis par des équipes techniques chargées du contrôle de l’urbanisme, ont porté plainte contre lui.
Convoqué, le 20 juin, par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) pour enquête, il a été déféré devant le procureur général du roi près la Cour d'appel de Casablanca après la période de garde à vue. Le procureur a alors ordonné sa poursuite en état d'arrestation.
Lors d'une perquisition effectuée par la Brigade nationale de la police judiciaire au domicile du mis en cause, une somme de 170 millions de dirhams aurait été saisie. L'information a fait les choux gras de la presse et des réseaux sociaux. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti catégoriquement ces "rumeurs" et "allégations" sans pour autant donner de précisions sur le montant saisi.