Facultés de médecine: l’actuelle année universitaire menacée

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Revue de presseKiosque360. Les enseignants universitaires des facultés de médecine et de pharmacie sont en colère. Ils menacent de boycotter les délibérations de fin d’année, pour protester contre un décret du gouvernement sur la fusion des facultés de médecine et de pharmacie et des facultés de médecine dentaire.

Le 14/07/2016 à 23h21

Le projet de fusion des facultés de médecine et de pharmacie et des facultés de médecine dentaire en une seule faculté de médecine et des sciences de la santé a suscité la colère des enseignants universitaires.A quelques jours de la fin de l’actuelle année universitaire, ils manifestent donc leur grogne en annonçant leur projet de boycotter les délibérations. C’est dire que l’actuelle année universitaire, dans les facultés de médecine et de pharmacie et les facultés de médecine dentaire, est sérieusement menacée.

Selon le quotidien Al Massae, qui rapporte l’information dans son édition de ce vendredi 15 juillet, des sources au syndicat de l’enseignement supérieur affirment également que les enseignants universitaires comptent de même boycotter la prochaine rentrée universitaire.Le boycott touchera ainsi les concours d’accès à ces facultés, précise encore la même source, indiquant que d’autres formes de protestation seront également de mise au cas où le gouvernement ne retirerait pas le décret en question.

La balle est donc renvoyée dans le camp du gouvernement et plus particulièrement du ministère de l’Enseignement supérieur, qui a pris cette décision sans aucune concertation avec les enseignants universitaires.Ainsi, l’instance syndicale de l’enseignement supérieur demande l’annulation du décret en question et le retour à la table des négociations avec les représentants des enseignants des facultés de médecine et de pharmacie et des facultés de médecine dentaire.

En effet, explique la même source, la formation dispensée dans les facultés de médecine et de pharmacie est totalement différente de celle suivie au sein des facultés de médecine dentaire. Et de souligner que la décision du gouvernement bat en brèche l’autonomie de l’université.

Par Mohamed Younsi
Le 14/07/2016 à 23h21