Les incidents et accidents qui ont émaillé cet exercice militaire d'envergure, organisé le 11 septembre dernier, dans le secteur opérationnel Sud-Tindouf, ont fait des victimes, parmi les troupes algériennes, mais aussi parmi les milices du front Polisario. Selon des sources concordantes, cet exercice, baptisé "Iktissah", du même terme que celui utilisé par feu Ahmed Ben Bella lors de "la Guerre des Sables" (octobre 1963), avant d'être repris par son successeur Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Boukharrouba, a fait six morts et une vingtaine de blessés, y compris parmi les mercenaires du Polisario.
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D'après des sources militaires, citées par le site spécialisé "Sahel Intelligence", le chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, Gaid Salah, a diligenté une enquête sur les causes de ces incidents, dont les victimes encore vivantes, une vingtaine, seraient dans un "état critique".
Menées sous le slogan «le premier groupement de forces en offensive à partir du contact direct avec l’ennemi», ces manœuvres se sont déroulées avec la participation de milices du polisario, le mouvement séparatiste que l’Algérie soutient contre le Maroc dans l’affaire du Sahara.
La participation des milices du polisario met encore une fois en évidence le soutien militaire de l'Algérie au front séparatiste. Le 11 avril 2018, le crash de l’avion militaire algérien à Boufarik avait fait 257 morts parmi lesquels des soldats et officiers algériens et 29 membres du polisario.