Exclusif. Voici comment les nouvelles autorités vénézuéliennes carbonisent le tandem Alger-Polisario

Le président par intérim du gouvernement du Venezuela, Juan Guaido. 

Le président par intérim du gouvernement du Venezuela, Juan Guaido.  . DR

L’Algérie et la pseudo-« rasd » ont pour la première fois été absents des festivités organisées hier vendredi 5 juillet à l’ambassade du Venezuela au Pérou, en commémoration du 208è anniversaire de l’indépendance de la république bolivarienne. Le Maroc y était présent en force. Détails.

Le 06/07/2019 à 15h14

Plus de place désormais à l’Algérie, encore moins à la pseudo-"rasd", dans les festivités commémorant la signature de l’acte d’indépendance de la république bolivarienne du Venezuela, célébrées chaque 5 juillet. L’entité séparatiste et son mentor algérien, traditionnellement invités à pareilles circonstances, ont pour la première fois été absents de la cérémonie festive qui s’est tenue hier vendredi 5 juillet au siège de l’ambassade du Venezuela au Pérou.

Les images parvenues en exclusivité à le360 depuis la représentation diplomatique du Venezuela au Pérou démontrent, par ricochet, la place de choix qu’occupe désormais le royaume du Maroc auprès des nouvelles autorités vénézuéliennes, à leur tête Juan Guaido, chef de l’opposition qui s’est autoproclamé en janvier dernier président par intérim face au dictateur Nicolas Maduro.

Sur l’une des photos, tweetées par l’ambassadeur de Juan Guaido au Pérou, l’on voit le drapeau du royaume du Maroc côtoyer fièrement celui du Venezuela et celui du pays hôte, le Pérou.

Sur le fil de son compte tweeter officiel, l’ambassadeur de M. Guaido, Carlos Scull, a tenu à présenter des remerciements spéciaux aux autorités diplomatiques marocaines. «Merci à l’ambassade du royaume du Maroc», a-t-il en effet spécifié, affirmant «apprécier» la présence du royaume du Maroc, entre autres pays alliés des nouvelles autorités vénézueliennes, à ces festivités et son soutien appuyé à leur combat pour libérer le pays du joug de la dictature chaviste, que le timonier de Caracas, Nicols Maduro, complètement isolé sur la scène internationale, tente vainement de perpétuer.

Il faut souligner que ce nouveau camouflet infligé à la «rasd» et à son sponsor algérien plus particulièrement est survenu au coeur de la capitale péruvienne, Lima. Ce camouflet remet en effet à l’esprit, le mémorable et cuisant revers que les mêmes autorités péruviennes avaient fait subir il y a deux ans de cela à la fantomatique «rasd» et leur "PARRAIN"algérien.

Ironie du sort…Souvenez-vous: le 5 juillet 2017, bien avant l’avènement du nouvel homme fort du Venezuela, Juan Guaido, la pseudo-«rasd», aidée par l’ambassadeur d’Alger au Pérou, devait assister à une même cérémonie commémorative de la signature de l’Acte d’indépendance de la république bolivienne, en la personne de la dénommée Khadijatou El Mokhtar, bombardée «ambassadrice de la rasd» au Pérou. Tout avait alors été préparé par les diplomates du dictateur Nicolas Maduro, en coordination avec leurs homologues algériens, pour «assurer» la présence de cette pseudo-diplomate à la cérémonie vénézuélienne.

Mais c’était compter sans la vigilance des autorités péruviennes qui ont interdit l’accès de leur territoire à la dénommée Khadijatou El Mokhtar, restée bloquée une semaine à l’aéroport international de Lima, avant d’en être expulsée manu militari vers l’Espagne dont elle détient la nationalité. L’intéressée s'était alors vu notifier l'accusation d’usurpation de la fonction de diplomate par les autorités diplomatiques péruviennes qui, faut-il le préciser, avaient retiré leur reconnaissance de la «rasd» en 1996, comme l’avait alors bien souligné le ministre péruvien des Affaires étrangères, Ricardo Luna, lors d'une intervention devant la commission des Affaires étrangères, au Congrès péruvien.

Khadijatou El Mokhtar avait été nommée en juin 2017 en tant qu’"ambassadrice de la rasd au Pérou», même si elle n’avait reçu aucun agrément officiel de la part de l'État péruvien. Elle s’est présentée aux autorités aéroportuaires péruviennes en tant qu’ "ambassadrice de la rasd à Lima", même si le Pérou ne reconnaît plus la «rasd» depuis 1996!

D’où son expulsion, sans appel, de l’aéroport international de Lima, au grand dam du régime despotique de Nicolas Maduro et son principal allié algérien, qui fait face à une révolution anti-système inédite depuis le 22 février dernier. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 06/07/2019 à 15h14