Nouveau rebondissement dans la crise des enseignants-stagiaires! En effet, les représentants de ces derniers devraient tenir, ce mardi, une réunion avec les secrétaires généraux de six partis politiques, suite à une médiation du secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), Ilyas El Omari.
La rencontre réunira des représentants de la Coordination nationale des enseignants-stagiaires et les secrétaires généraux des partis du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Mouvement populaire (MP), du Parti du progrès et du socialisme (PPS), de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du Parti de l’Istiqlal (PI) et du Parti authenticité et modernité (PAM).L’objectif est de trouver une issue à cette crise qui dure depuis plus de cinq mois, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mardi 29 mars.
Dans une déclaration au quotidien, Mustapha Id Belkacem, membre de la Coordination nationale des enseignants-stagiaires, a affirmé que ces derniers avaient «bien accueilli la proposition du SG du PAM et exprimé leur volonté de s’asseoir à la table des négociations en vue de trouver une solution à la crise».De son côté, le secrétaire général du PAM a fait savoir que «les secrétaires généraux des six partis politiques visent à rapprocher les positions des deux parties en vue de sauver l’école publique». Et de préciser que "les secrétaires généraux des six partis politiques ont déjà tenu une rencontre entre eux et formuleront des propositions, ce mardi, aux représentants des enseignants-stagiaires", indiquant que "toute solution ne sera validée que dans le cadre de la loi, en préservant la position du gouvernement de ne pas annuler les deux décrets".
Dans ce sillage, le SG du PAM a mis en garde contre l’exploitation par certaines parties de cette affaire à des fins politiques, affirmant qu’il n’y aura ni vainqueur ni vaincu, en fin de compte, et que l’intérêt suprême du pays restera au-dessus de toute autre considération.A propos de la question du spectre de l’année blanche qui plane à l’horizon, le SG du PAM a assuré que les mois restants seraient suffisants pour rattraper les cours au cas où un accord serait conclu avec le gouvernement qui pourrait proroger l’année scolaire durant les vacances de l’été.
Par ailleurs, ajoute le quotidien, «les enseignants-stagiaires devaient entrer dans une grève de la faim pour dénoncer l’attitude du gouvernement, qui a fermé les portes du dialogue, et réitérer leur revendication principale, à savoir l’annulation des deux décrets qui les privent de toute possibilité d'embauche directe par le ministère de l’Education nationale (MEN)».