Le gouvernement passe à la vitesse supérieure dans la gestion de la crise avec les anciens enseignants contractuels, aujourd’hui cadres des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF).
De source gouvernementale, Le360 apprend que le chef du gouvernement réunira autour d'une même table, ce mardi 26 mars à Rabat, les différents départements concernés par cette problématique. Comptez donc le ministre d’Etat en charge des Droits de l’homme, El Mostafa Ramid, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, le ministre de l’Education nationale, Essaaid Amzazi, le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed El Aaraj et le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
Des ministres auxquels devront s’ajouter un ministre de chacun des six partis formant la coalition aux commandes du gouvernement, soit le PJD, le RNI, le MP, le PPS, l'UC et l'USFP.
L’objectif de cette réunion est d’élaborer un plan d’action pour une solution définitive à ce problème posé par les enseignants grévistes, un problème devenu de plus en plus épineux.
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Aux dernières nouvelles, et alors que les enseignants en question maintiennent la pression sur le gouvernement en multipliant les grèves, l’Exécutif n’entend pas leur accorder plus de concessions.
Si l’Etat a cédé à la majeure partie de leurs revendications, notamment en changeant leur statut de contractuels vers celui de cadres des AREF, il n’est pas question de leur octroyer un statut de fonctionnaires, qui reviendrait à entamer jusqu’à l’esprit même de leur recrutement.
En effet, si le gouvernement a décidé d’avoir recours à ce type de contrats, c’est pour pallier le manque en enseignants dans les régions. Or, en faire des fonctionnaires, c’est ouvrir la porte à des possibilités de mutations, ce qui est contraire à l'intérêt (pourtant prioritaire) des élèves.
Des élèves qui pourraient se retrouver, dans certaines régions du Maroc, entassés jusqu'à soixante dans une seule et même salle de classe, si le gouvernement en venait à accéder à la demande des cadres grévistes.