A l’approche des élections, la valeur des notables et des professionnels des scrutins augmente. En témoigne la course aux candidats lancée par les partis politiques dans leurs rangs. Comme lors de chaque rendez-vous électoral, les formations politiques sont engagées dans une course contre la montre pour recruter des noms, capables de rafler des sièges lors du prochain scrutin législatif.
Dans sa livraison du 2 avril, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia relève que tous les partis politiques se sont lancés dans cette course. Certains ambitionnent de piocher des nouveaux visages de la scène politique, quand d’autres aspirent à rallier les habitués de la course. Dans une métaphore footballistique, le quotidien explique que le parti du Rassemblement national des indépendants (RNI) a préféré recourir à des anciens joueurs pour disputer le match de 2021, à l’instar du parti d’Authenticité et modernité (PAM) et du Mouvement populaire (MP).
Le parti dirigé par Aziz Akhannouch a ainsi recruté Mohamed Ghiyat, l’un des parlementaires le plus en vogue du PAM dans la circonscription de Settat. Il se présente selon le quotidien dans la même circonscription sous les couleurs du parti de la colombe. La même logique a été appliquée par le RNI avec le parlementaire jusque-là estampillé MP, Mohamed Simo, dans la circonscription de Larache.
Une opportunité pour le parti de la colombe de rafler ce siège si disputé, notamment par Nizar Baraka, secrétaire général du parti de l’Istiqlal. Selon les sources du quotidien, le RNI œuvre également pour le recrutement du député PAM, Mohamed Benhammou, pour qu’il se présente aux élections sous la tunique du RNI dans la circonscription Youssoufia dans la capitale du Royaume, Rabat.
Cette démarche n’est pas exclusive au RNI, tant le parti Istiqlal s’est précipité à son tour pour recruter l’ancien RNIste, Abderrahim Bouaida, l’ancien président de la région Guelmim Oued Noun. Ce ralliement s’est fait à l’issue de concertations menées par Hamdi Ould Errachid.
