L’artisan du dernier congrès du PAM revient au-devant de la scène. Après avoir mené la barque du parti, dans une mer très agitée, jusqu’au rivage du 4e congrès, Samir Goudar est à nouveau au gouvernail. C’est encore lui, cette fois en chef d’orchestre, qui dirige la campagne électorale de son parti. Le bureau fédéral vient, en effet, de désigner à l’unanimité l’ancien président du 4e congrès du parti en tant que directeur général de la campagne électorale du parti pour les différentes échéances électorales à venir, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 7 et 8 août.
D’après le quotidien, qui cite des sources du parti, le bureau politique du PAM, tout en entérinant ce choix, a également passé en revue les derniers préparatifs de la campagne électorale de la formation du Tracteur. Les membres de l’instance exécutive se sont particulièrement attardé sur le cas des élections législatives du 8 septembre prochain et, plus précisément, sur l’avancement de l’opération du choix des candidats du parti. D’après le quotidien, les membres du bureau politique ont ainsi exprimé leur satisfaction quant à la méthodologie adoptée pour gérer la problématique de la liste régionale des femmes.
A ce niveau, le quotidien estime que cette opération s’est déroulée dans le respect des règles de la transparence et de l’égalité des chances. Et, à en croire Assabah, c’est justement à Samir Goudar que le parti doit d’avoir passé cette étape sans encombre. Il est lui-même, en sa qualité antérieure de président du congrès, celui qui a également permis à sa formation de sortir presque indemne d’une grave crise organisationnelle qui a failli le réduire en éclats, note le quotidien. Bien plus que cela, le PAM est aujourd’hui, de nouveau en mesure de s’imposer en tant que parti aux grandes ambitions, dont celle de diriger le futur gouvernement.
Le fait est qu’aujourd’hui, ce parti arrivé déjà deuxième aux législatives de 2016 avec 102 sièges et premier aux élections de la deuxième Chambre, a toutes ses chances d’accéder à la Primature, souligne le quotidien. Le PAM, encore une fois grâce, en grande partie, à Samir Goudar, qui lui permis de sortir d’une véritable guerre fratricide entre ses clans, est dans une situation qui lui permet d’aborder les prochaines échéances en toute sérénité. En effet, rappelle le quotidien, au terme d’un travail assidu d’intermédiation et de conciliation mené par cet ancien président du congrès, le parti a pu traverser une des périodes les plus difficiles de son existence. Diriger une campagne électorale n’est pas plus difficile.
Cela étant, alors qu’il est encore une fois au commandes, mais cette fois de la campagne électorale, Samir Goudar reprend goût aux déclarations. Il vient de souligner la nécessité pour les formations membres du gouvernement, surtout celles qui y sont depuis trois mandats, de faire le bilan de leur action et de rendre des comptes aux électeurs. Même ceux qui n’ont géré que certains départements doivent présenter leur bilan pour que le citoyen puisse comparer entre les mesures promises dans leur programme électoral en 2016 et ce qu’ils ont réellement pu réaliser une fois au gouvernement.