Selon Amam Chokrane, la préparation du congrès, prévu du 28 au 30 janvier 2022 à Bouznika, au sud de Rabat, s’est écartée des textes et du règlement qui régissent les principes et les objectifs du parti. «Personnellement, je suis déçu par les conditions de préparation de ce congrès», a -t-il déclaré.
«Le climat n’inspire aucune satisfaction», au sein de l’USFP, a-t-il estimé dans une déclaration pour Le360, à la veille de la tenue de ce congrès. Cette assemblée générale va notamment débattre de la possibilité de maintenir pour un 3e mandat consécutif, Driss Lachgar à la tête du parti de la Rose.
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«Après le congrès, les militants seront tous appelés à une réflexion pour remettre le parti sur les rails et pour reprendre le processus et la voie pour lesquels il a été créé», a martelé cet ancien chef du groupe parlementaire de l’USFP au sein de la Chambre des représentants (mandat 2016-2021).
Et d’ajouter que «durant la préparation de ce congrès, il y a eu une violation de plusieurs textes dont le règlement intérieur, ainsi que la manière à travers laquelle ont été sélectionnés les congressistes». «Je suis pour l’ouverture du parti, mais contre la disqualification des militants», a-t-il souligné. Amam Chokrane a par ailleurs regretté l’absence jusqu’ici «de débat politique au sein du parti sur le présent et l’avenir».
Il faut rappeler qu’une vingtaine d’ittihadis, parmi lesquels des candidats à la présidence du parti comme Abdelkrim Benatiq, Hasna Abou Zeid et Mohamed Boubekri, ont été déboutés par le tribunal de première instance de Rabat qui a rejeté leurs demandes de report du 11e congrès de l’USFP. Amam Chokrane, lui, a déclaré qu’il maintenait toujours sa candidature.