Le360 est parvenu à se procurer la liste des pétitionnaires qui sont intervenus sur la question du Sahara, lors des travaux de la 4è Commission sur la décolonisation, qui se poursuivent au siège de l'ONU, à New York.
Sur cette liste (voir ci-contre), composée notamment d'associatifs et d'universitaires acquis à la thèse adverse mais aussi et surtout aux pétro-dollars algériens, figure au premier plan un certain "Sidi Omar", lequel, à l'instar de ses prédécesseurs, mais seulement devant les caméras de télévision ou dans les colonnes puant la propagande pro-séparatiste, aime tant à se présenter en tant qu'"ambassadeur de la rasd auprès de l'ONU"!
Or, ce n'est pas "à ce titre" que le dénommé "Sidi Omar" s'est inscrit sur la liste des pétitionnaires. Il ne peut d'ailleurs prétendre à ce "titre" au sein du système onusien, qui ne reconnaît pas la "rasd". "Le fait que ce monsieur s'inscrive sur la liste des pétitionnaire en tant que représentant du front polisario et non pas en tant que "rasd" est une reconfirmation que cette entité n'a pas d'existence pour l'ONU", explique ce diplomate bien au fait des rouages de l'institution onusienne.
Cette reconfirmation, étayée par une preuve matérielle et donc irréfragable, a le mérite de démentir cette inénarrable allégation charriée par le tandem Alger-Polisario, depuis 1976, année à laquelle la "rasd" a été autoproclamée. Cela fait maintenant 43 ans, jour pour jour, sans que l'entité auto-désignée ait pu avoir voix au chapitre au sein de l'institution onusienne, pour ne pas parler des autres regroupements régionaux (Union européenne, Ligue des États arabes, organisation de la Conférence islamique, etc).
Cette reconfirmation a cet autre mérite, non moins négligeable, de démentir les fariboles des pions séparatistes agissant de l'intérieur du Sahara occidentla marocain, à leur tête la dénommée Aminatou Haidar, qui, chaque fois qu'elle se présente aux aéroports du royaume, veille à s'inscrire en tant que "citoyenne sahraouie", même si elle ne peut se déplacer à l'étranger que munie d'un passeport marocain. Ses maîtres terrés à Rabouni, eux, ne peuvent pas non plus se présenter, à l'occasion de leurs déplacements à l'étranger, en tant que "rasd". Ils ne peuvent se déplacer à leur tout que munis de leurs passeports algériens.
Voici une réalité réelle que le front séparatiste du polisario et son parrain algérien n'aiment pas voir en face. Pour quand continueront-ils à mentir à la population sahraouie en lui faisant miroiter, encore et toujours, une imposture nommée "indépendance du Sahara occidental".
Quelle "indépendance"? Vous avez dit "indépendance"?
Vivement alors une "pétition" à l'ONU!