Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a avancé d’une semaine la rencontre avec les syndicats pour un nouveau round de dialogue social qui se déroule habituellement durant le mois d’avril. La session de septembre a été reportée sine die à cause du séisme qui a frappé la région d’Al Haouz, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du jeudi 28 mars.
Le chef de l’Exécutif a rencontré, mardi dernier, la délégation de l’UMT et celle de la FDT mercredi, sachant que la réunion avec la CDT aura lieu ce vendredi 29 mars. Une source syndicale a mis l’accent sur «l’importance de ces rencontres où il sera question de dresser la liste des sujets prioritaires qui feront l’objet de discussion durant la session d’avril». Le chef du gouvernement a déclaré que «la reprise du dialogue social traduit la ferme conviction du gouvernement dans le rôle capital que jouent les centrales syndicales et la Confédération générale des entreprises ( CGEM) dans le processus de renforcement des fondements de l’État social et la contribution à la consolidation de la dynamique économique que connaît notre pays».
Un processus, poursuit Akhannouch, qui fait son cheminement à travers une approche participative qui édifie des partenariats solides et durables entre le gouvernement et ses partenaires sociaux et économiques.
Lors de sa rencontre avec la délégation de l’UMT, il a qualifié le bilan du dialogue social de «positif et honorable». Dans un communiqué publié par la primature, Aziz Akhannouch indique que «le succès du gouvernement dans l’instauration d’un dialogue sérieux et responsable a permis d’améliorer la situation matérielle et morale des travailleurs dans plusieurs secteurs, ainsi que le traitement de nombreux dossiers catégoriels en suspens».
Al Ahdath Al Maghribia souligne que les discussions de cette session de dialogue social entre le gouvernement et les syndicats se porteront sur des dossiers chauds, après le report du dernier round qui devait se dérouler durant les mois de septembre et d’octobre 2023. Parmi les dossiers qui seront traités entre les trois partenaires, on trouve le projet de loi organique sur le droit de grève, le projet de loi relatif aux organisations syndicales et l’amendement du Code du travail. Les observateurs estiment que les négociations vont achopper sur des dossiers comme la réforme des caisses de retraite qui est prônée par le gouvernement et l’augmentation générale des salaires revendiquée par les syndicats.