C’est la douche froide pour plusieurs présidents de commune. Selon le quotidien Assabah dans son édition du vendredi 27 juillet, le ministère de l'Intérieur a établi une liste d’élus dont le nom a été évoqué dans des enquêtes administratives ou judiciaires relatives à des dossiers de malversations. Toutes ces personnes sont interdites de participer à des inaugurations de projets situés dans leur commune à l’occasion de la Fête du Trône.
Selon des sources citées par le quotidien, plusieurs inaugurations ont été lancées sous la supervision des walis et des gouverneurs en l’absence des élus, notamment les présidents de commune. Ce qui est interprété comme le signe de leur prochaine éviction et la conséquence de la sollicitation ds tribunaux administratifs par les walis. Le journal assure que le ministère de l'Intérieur a adressé des demandes d’éclaircissements aux concernés, au sujet de dysfonctionnements et d’infractions à la loi, notamment les dispositions de la loi 47.06 relative à la fiscalité des collectivités locales.
À en croire le journal, des dossiers de plaintes ont été ouverts par les inspections générales, au sujet de manipulation dans l’instauration d’impôts, de dilapidation de deniers publics, de chantage et d’abus de pouvoir. La liste des griefs comprend des dysfonctionnements dans la gestion de zones industrielles et logistiques de la part de présidents de commune accusés d’imposer des redevances aux investisseurs pour les laisser démarrer le travail.