Des mouvements suspects des milices du Polisario près de Guerguarat

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Revue de presseKiosque360. En mal de publicité, les milices du Polisario ont essayé de profiter du passage du rallye Monaco-Dakar dans les provinces du sud pour réitérer leurs menaces et leurs provocations. Peine perdue, affirme le ministre Mustapha Khalfi, qui qualifie ces mouvements d’agissements désespérés.

Le 04/01/2019 à 22h57

Moins de de deux mois après la rencontre de Genève, qui a consacré la relance des efforts de l’ONU pour une solution politique, le Polisario a repris ses provocations au niveau des frontières Est et Sud du Maroc. Les milices du Polisario ont entrepris des mouvements suspects près du poste frontalier de Guerguerat, simultanément avec le passage du rallye Monaco-Dakar dans les provinces du sud. La direction du front séparatiste a même demandé aux organisateurs de ce rallye de participer à son organisation en menaçant de l’interrompre au niveau des frontières maroco-mauritaniennes. 

Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi, a réagi à cette provocation, en affirmant que «l’ONU a été franc et clair dans ses recommandations quand il affirmé qu’un comportement de ce genre sera considéré comme une provocation et une menace pour la stabilité de la région. Il a ajouté, lors d’une déclaration faite après le conseil des ministres de jeudi dernier, que les résolutions de l’ONU ont sommé le Polisario de s’abstenir d’entreprendre de telles provocations dans la zone tampon. Le ministre indique que ces agissements désespérés mettent les séparatistes en confrontation avec la communauté internationale. Le Maroc, enchaine-t-il, a «depuis l’établissement du cessez-le-feu dans les années 90 et jusqu’à ce jour, été ferme, restera ferme et continuera à être ferme face à ces provocations».

Le conseil de sécurité avait prolongé la mission du Minurso jusqu’au 30 avril 2019 dans sa résolution 2440 rédigée par les Etats Unis et approuvée par une large majorité. Ladite résolution a demandé aux parties de faire preuve de volonté politique et de créer un environnement propice au dialogue afin d’avancer dans les négociations. Une attitude qui garantira l’exécution des résolutions du conseil de sécurité adoptées depuis 2007 et permettra le succès des négociations. Le conseil de sécurité a par ailleurs réitéré son appel aux «parties et aux pays voisins de travailler pleinement avec l’ONU et de renforcer leur adhésion pour aller de l’avant vers une solution politique de ce conflit régional». Le Conseil de sécurité a estimé que «la solution politique de ce vieux conflit et le renforcement de la coopération entre les pays de l’UMA vont participer à la stabilité et à la sécurité». Du coup, estime le CS, la résolution de ce conflit va créer des emplois et assurer le développement et les opportunités pour l’ensemble des populations de la région du Sahel.

Par Hassan Benadad
Le 04/01/2019 à 22h57