La Covid-19 fait des ravages dans les camps de Tindouf. La pandémie se propage de manière inquiétante, enregistrant chaque jour des pics dangereux de cas de Covid-19.
Ce constat dressé par des organisations humanitaires et les représentants du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a poussé cette dernière instance a déclaré les camps de Tindouf zone sinistrée. Le dernier bilan fait état de 462 cas confirmés de Covid-19 et vingt-sept décès, selon les statistiques des séparatistes, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 27 avril.
Et d’ajouter que le personnel du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés dans la zone n’a pas échappé à la contamination. Cinq membres de son effectif sur les lieux ont été testés positifs ces derniers jours. Ce qui a poussé le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés dans la zone à travailler à distance pour éviter de nouvelles contaminations. En fait, la situation s’est dégradée dans les camps de Tindouf qui ont été abandonnés par l’Algérie, soulignent les sources du quotidien.
Les conditions de santé sur les lieux sont déplorables et le manque d’équipements nécessaires pour traiter les personnes contaminées par la Covid-19 complète le sombre tableau. Autant dire que la situation est très inquiétante, bien au-delà des statistiques officielles communiquées par les séparatistes et l’Algérie.
Et d’ajouter que cette situation pandémique a conduit le chef des séparatistes Brahim Ghali, contaminé, en Espagne où il a été hospitalisé sous une fausse identité. Après le refus de l’Allemagne de le recevoir, le chef du Polisario a opté pour la péninsule ibérique et obtenu des garanties du pouvoir algérien de ne pas le poursuivre à sa sortie de l’hôpital.
Depuis quelques jours, cette entrée du chef du Polisario sur le sol espagnol, sous une fausse identité, suscite moult interrogations. Si le chef des séparatistes a été accueilli pour des raisons humanitaires, comme l’indique Madrid, alors pourquoi est-il entré clandestinement en Espagne ?