Kénitra et Casablanca ont accueilli «Maroc Mantlet 2025», un vaste exercice bilatéral où les Forces armées royales et la Garde nationale de l’Utah ont choisi d’éprouver ensemble leurs capacités de réaction. Face à un scénario de tsunami destructeur, c’est tout un dispositif de sauvetage, de soins d’urgence et de décontamination qui a été mis en marche.
Organisé conjointement par les FAR et la Garde nationale de l’Utah, ce cycle d’entraînements, lancé en 2019, illustre la profondeur d’une coopération militaire qui dépasse le strict registre sécuritaire. Car il s’agit moins d’artillerie ou de blindés que de coordination civile-militaire, de réactivité opérationnelle et de préparation face aux pires scénarios de crise.
Recherche et sauvetage en milieu urbain, lutte contre les incendies, interventions médicales d’urgence, opérations de décontamination face à des menaces chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaires... Autant d’épreuves auxquelles les équipes de secours ont été confrontées pendant deux semaines d’exercice.
L’entraînement s’est aussi étendu au milieu aquatique, intégrant les dernières technologies, notamment l’usage de drones pour optimiser les interventions.
L’exercice Maroc Mantlet 2025, organisé du 7 au 20 septembre, a vu les équipes marocaines et américaines s’entraîner conjointement à la gestion des catastrophes. (Far Maroc/Facebook)
Cette édition a également rassemblé des experts nationaux et internationaux en gestion des catastrophes, ainsi que des observateurs de 17 pays, venus constater l’efficacité de ce dispositif.
Pour Rabat comme pour Washington, l’objectif est clair: accroître la capacité d’anticipation et améliorer leur coordination pour garantir une réponse rapide et efficace aux catastrophes naturelles.






















