«Défendre la légitimité et l’éthique politiques». Tel est l’objectif de la nouvelle alliance que comptent créer d'anciens leaders de l’Union socialise des forces populaires (USFP), dont des ex-ministres, des membres de son Bureau politique ayant gelé leurs activités partisanes, et bien d’autres qui n’ont pas rejoint le nouveau parti de l’Alternance démocratique (Al Badil Adimocrati).
Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghriba, qui rapporte l’information dans son édition de ce mardi 7 juin, le nouveau bloc démocratique sera composé de progressistes, de libéraux et d'islamistes modérés.Les initiateurs de cette alliance politique et membres de l’Association «Le nouveau projet», dont font partie Mohamed Achâari, Fathallah Oulalou, Larbi Ajjoul et Ali Bouabid, ont organisé, samedi dernier à Rabat, une rencontre autour du thème «La vie politique et partisane au Maroc: qui complète l’autre?».
Lors de cette rencontre qui a réuni des intellectuels, des acteurs politiques et des journalistes, les interventions ont été axées sur «la situation politique générale au Maroc qui demande l’émergence d’une nouvelle force politique pour contribuer à la promotion de nouvelles priorités».
Dans une déclaration aux médias, l’ancien ministre de la Culture, Mohamed Achâari, a affirmé que, durant la rencontre, la question de «la relation entre la vie politique et la vie partisane» avait été soulevée. Et de préciser que l’ouverture d’un tel débat, à l’approche des élections législatives, tend à faire la lumière sur les procédés des partis politiques pour former des élites et les préparer à des responsabilités en matière de gestion de la chose locale et publique.