Israël change de stratégie pour sa présence à la COP22. Le pays joue désormais la carte de la discrétion après l’organisation, mercredi 9 novembre, d’une manifestation devant le Parlement marocain pour protester contre la présence du drapeau israélien à la COP22, rapporte le quotidien Al Massae, dans son édition de ce lundi 14 novembre. Et de noter qu'Israël a fait le choix d’être représenté par le ministre de l’Environnement, alors que c’est le président israélien qui se déplace, normalement, pour assurer la participation de son pays quand il s’agit d’un événement de cette envergure.
Il faut dire qu’Israël ne veut pas que la manifestation du 9 novembre courant se reproduise. Pour rappel, lors de ce sit-in devant le Parlement, le drapeau israélien a été brûlé. Cet incident a été largement médiatisé par la presse israélienne qui n’a pas manqué de rappeler la nature des relations diplomatiques avec le Maroc depuis l’ère de feu le roi Hassan II. Ces mêmes sources ont également souligné que les Israéliens visitaient le Maroc malgré l’absence de relations officielles entre les deux pays. Chaque année, le nombre de touristes israéliens visitant le royaume ressort à près de 15.000.
La télévision israélienne a également souligné que le ministre de l’Environnement sera accompagné, lors de sa visite au Maroc pour la COP22, par le représentant à la Knesset, Akram Hassoun. Il sera également chargé de prononcer un discours lors de cet événement qui a démarré le 7 novembre courant et se poursuivra jusqu’au 18.Al Massae rappelle aussi qu’en plus de brûler le drapeau israélien, des manifestants à la COP22 n’ont pas hésité à protester contre la présence d’Israël à l’événement.