Une nouvelle manoeuvre anti-marocaine ourdie à Alger et dont l'exécution a été mise en échec ce vendredi à Naïrobi, Kenya, lors de la conférence ministérielle préparatoire du Sommet de la sixième Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique (TICAD VI).
Les adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc ont tenté en vain d'introduire la "RASD" dans cette conférence ministérielle préparatoire de la 6e conférence nippo-africaine, butant sur l'opposition farouche de la délégation marocaine présente sur place et qui ont réussi à amener les organisateurs kényans à retirer la pancarte et le fanion de la "RASD" du siège réservé à cette entité séparatiste avant le début des travaux de cette conférence préparatoire de la grand-messe "Japon-Afrique" prévue du 27 au 28 août, apprend Le360 auprès de la délégation marocaine.
Face à l'insistance de la délégation marocaine, les organisateurs appartenant à un pays reconnaissant la "RASD", le cas échéant le Kénya, ont dû rétropédaler et se conformer au règlement de la TICAD qui ne tolère pas l'existence d'une entité séparatiste conformément au principe du respect de la souveraineté des Etats membres.
La menace de retrait de la Conférence exprimée par la délégation marocaine, conjuguée à l'intervention des co-organisateurs japonais et des pays africains amis, a fini par donner gain de cause au Maroc, qui ne saurait évidemment tolérer l'existence d'une entité fantoche lors d'une Conférence destinée plutôt aux Etats souverains.
Il faut noter que c'est la première fois depuis son édition initiale tenue en 1993, que la TICAD se tient sur le sol africain. Une trentaine de chefs d’État africains sont attendus lors de cette sixième conférence, dont les travaux seront sanctionnés par "la déclaration de Nairobi".
Une soixantaine de protocoles d’accord commerciaux devraient être conclus lors de cette rencontre, qui sera axée sur trois thèmes majeurs, à savoir le développement économique (infrastructures et amélioration de la productivité), le volet sanitaire (projet de couverture sociale pour tous) et la stabilité sociale.