Les élections approchent et les partis politiques ont entamé leurs préparatifs. Le conseil du gouvernement a ainsi adopté, en fin de semaine dernière, cinq projets de décret d’application. Selon le quotidien l’Economiste daté du 29 juin, ces projets concernent les lois relatives à l’élection des membres des collectivités territoriales et de la chambre des conseillers. En effet, grâce à ces lois, les partis politiques auront un cadre explicatif des modalités d’octroi du financement de l’Etat.
On y apprend donc que l’Etat s’engage à accorder des subventions, en deux tranches, pour assurer la période préélectorale. La première tranche dépend du nombre de voix obtenues et la deuxième du nombre de sièges remportés. Cela dit, aussi bien les partis politiques que les centrales syndicales ont le droit de demander une avance de 30% sur ce montant. Le quotidien nous apprend aussi que le ministère de l’Intérieur souhaite encourager la représentativité féminine. Il accordera ainsi une prime supplémentaire aux partis présentant une femme.
Par ailleurs, ces subventions seront nécessaires pour couvrir des frais tels que ceux engrangés par l’impression des flyers, la communication dans les médias et l’organisation des meetings. Cependant, il est aussi question que le ministre de l’Intérieur déclare, en présentant toutes les pièces justificatives, le montant du financement à la Cour des comptes. Les partis politiques et les centrales syndicales sont aussi obligés de justifier toutes leurs dépenses, dans un délai de trois mois.
Pour les personnes qui se présenteront aux élections de la deuxième chambre, l’Etat a fixé la subvention à 300.000 DH. Les candidats aux régionales, quant à eux, percevront un montant de 150.000 DH, tandis que les candidats aux élections des conseils préfectoraux et communales se verront accorder, respectivement, 50.000 DH et 60.000 DH. Les têtes de liste s’occuperont de l’élaboration du rapport retraçant les dépenses ainsi que les sources de financement.