“Sa majesté le roi n’a eu de cesse de montrer la voie, il est de ce fait un modèle pour les dirigeants de la région, mais aussi du monde entier”, a déclaré à la MAP M. Dangoor, président de la Fédération sépharade américaine (ASF), qui s’est réjoui du fait que le souverain ait bien voulu donner ses hautes instructions pour la restauration des cimetières juifs et autres sites qui préservent l’héritage juif à travers le royaume.
Le président de l’ASF s’exprimait en marge de la cérémonie de remise du prix “Pomgranate Award for Lifetime Achievement” à André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI, à l’occasion de la 20e édition du Festival du film séfarade juif, qui célèbre cette année la culture marocaine et la coexistence entre musulmans et juifs.
“Je porte une admiration inégalée à l’égard de sa majesté”, a souligné M. Dangoor, qui a fait savoir que “l'ASF célèbre, au sein de notre musée, tout ce que le souverain a entrepris pour la restauration des sites juifs”.
Selon M. Dangoor, “ce que le Maroc a pu réaliser en termes de coexistence, de reconnaissance de l’histoire et de générosité d’esprit est tout simplement incomparable”.
M. Azoulay a reçu ce prix “en signe de reconnaissance de son œuvre remarquable” visant à approfondir la relation islam-judaïsme, à consolider le dialogue inter-religieux, et à promouvoir la coexistence et les échanges entre les différentes spiritualités”, avait indiqué l’ASF.
La cérémonie de remise de ce prestigieux prix a été marquée par la présence de l’ambassadeur représentant permanent du royaume à l’ONU, Omar Hilale, du président-directeur général du groupe OCP, Mostapha Terrab, du consul général du royaume à New York, Mohammed Benabdeljalil, du responsable de la diplomatie publique à l’ambassade du royaume à Washington, Larbi Rmiki, ainsi que des représentants de la communauté juive marocaine en Amérique du Nord, outre des personnalités des mondes des arts et des affaires.
La soirée à laquelle ont participé de nombreux diplomates internationaux accrédités à l’ONU et à Washington, a été animée par les prestations du célèbre chanteur Enrico Macias, de la jeune chanteuse koweïtienne Ema Shah, des artistes Neta Elkayam et Amit Hai Cohen, ainsi que du baryton David Serero, qui a entonné magistralement l’hymne national marocain devant une audience qui l’accompagnait dans une ambiance de communion d’une rare intensité.