Chabat: Benkirane "loser" en affaires, "imposteur" en politique

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Revue de presseKiosque360. Les sorties fracassantes de Chabat contre Benkirane n'en finissent pas. Cette fois encore il le traite de mauvais homme d’affaires et d'imposteur en politique.

Le 21/03/2015 à 07h34

Selon le quotidien Assabah dans sa livraison du weekend (21-22 mars), le secrétaire général du parti de l'Istiqlal, Hamid Chabat, s'est interrogé : "comment une personne qui a fait faillite dans le commerce d'eau de javel peut réussir à diriger tout un gouvernement?", en réaction à la déclaration du patrimoine faite par le chef du gouvernement à la Cour des comptes. En effet, la déclaration de Benkirane ne fait état que de son salaire et sa fabrique d'eau de javel qui accuse des pertes de l'ordre de 50.000 dirhams par an.

Chabat, qui s'exprimait lors d'une réunion du comité exécutif du parti, tenue jeudi au siège du PI à Rabat, a qualifié Benkirane d'"incapable" à gérer la chose publique, soulignant que le bilan de l'Exécutif, mené par un loser qui a fait faillite dans son commerce, serait indubitablement la faillite. Il a également exprimé son étonnement quant au silence "suspect" vis-a-vis de l'imprimerie de Benkirane qui a suscité les questionnements de l'opinion publique et ouvert un débat au sein même du PJD, en allusion à la sortie médiatique de Abdelaziz Aftati, chef et la division crédibilité et transparence au parti. Ce dernier, précise Assabah, a annoncé avoir diligenté une enquête interne sur la subvention publique dont aurait bénéficié l'imprimerie "Top Presse" détenue par Abdelilah Benkirane.

Concernant la déroute économique et financière du gouvernement, le secrétaire général du parti de la balance a estimé que Benkirane n'a honoré aucune de ses promesses faites lors de la campagne électorale, l'accusant d'"imposteur" qui a surfé sur la vague du mouvement populaire qu'à connu le monde arabe en 2011. Il a estimé que la gestion irrationnelle et le mécontentement populaire suite aux augmentations répétitives dans les produits alimentaires de base, ainsi que l'endettement du Maroc, ont définitivement "éteint la lumière de la lampe".

Par Samir Chennaoui
Le 21/03/2015 à 07h34