Burqa: le salafiste Abou Naim excommunie à tort et à travers

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Revue de presseKiosque360. Abou Naim récidive et poursuit ses opérations d'excommuncations. Cette fois-ci, sa vidéo, qui atteste de son acte abject, prend pour cible le ministère de l'Intérieur, sur fond de l'affaire de la Burqa. Ceux qui interdisent la Burqa, dit-il, "mènent la guerre contre le Bon Dieu".

Le 12/01/2017 à 01h49

Il revient à la charge et excommunie, sans scrupules, à gauche comme à droite. La dernière vidéo du salafiste, Abou Naim, a été diffusée, mardi dernier, sur sa page Facebook, sous le titre: "Qui est cet apostat qui fait la guerre au Dieu", sur fond de le décision du ministère de l'Intérieur d'interdire la vente et la confection de cette tenue "afghane", indique le quotidien Al Ahdath Al Maghribya, dans sa livraison de ce jeudi 12 janvier 2017.

L'inquisiteur salafiste, comme à son habitude, s'est permis de s'adresser aux citoyens marocains pour les dresser contre cette décision, par des termes haineux et rancuniers, qualifiant ceux qui ont pris cette décision d'"infidèles, d'apostats et de renégats qui mènent par là une guerre contre le Bon Dieu", ajoute le journal.

Le ministère de l'Intérieur a sommé, lundi 9 janvier, tous les vendeurs de la Burqa pour leur interdire la confection et la vente de ce style de vêtement, accordant aux personnes concernées un délai de 48 heures pour se débarrasser de tous les stocks encore disponibles à la vente.

Al Ahdath rappelle également que le salafiste connu pour son discours haineux, est allé loin dans ses gesticulations délirantes en défiant les autorités. "Ramenez-moi des burqas et je vais les vendre depuis chez moi, je n'ai peur de personne", a-t-il lancé sur un air de défi.

Bien qu'on veuille l'oublier, le dénommé Abou Naim persiste et signe, puisque ce n'est pas la première fois qu'il manifeste sa malveillance et son agressivité. Le journal explique que l'énergumène ne rate aucune occasion pour provoquer la société politique et civile marocaine. Il a ainsi excommunié publiquement certains organes de presse, ainsi que certaines personnalités de l'espace public national, tels que l'intellectuel Ahmed Assid, le premier Secrétaire de l'USFP, le président du CNDH…

Par Mustapha Nouri
Le 12/01/2017 à 01h49