Benabdelkader qualifie sa réforme de «nouveau modèle pour la fonction publique»

Le360

Revue de presseKiosque360. Lors de la tenue du conseil du gouvernement, le ministre de la réforme de l’administration a fait un exposé sur la nouvelle vision de la fonction publique. Il a fait un diagnostic du secteur avant de donner les détails de la mise en exécution du plan de la réforme.

Le 06/09/2019 à 22h51

Le ministre délégué chargé de la réforme de l'administration et de la fonction publique, Mohamed Benabdelkader, a affirmé, lors de la réunion du conseil du gouvernement, que «La réforme vise à jeter les bases d’une fonction publique professionnelle, efficace et motivante». Laquelle réforme est fondée sur trois piliers, en l’occurrence le service public, la compétence du fonctionnaire et l’efficacité de l’administration. Dans sa conférence de presse qui a suivi la tenue du conseil du gouvernement, le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a déclaré que le ministre Benabdelkader avait fait un exposé devant le conseil du gouvernement sur la mise en exécution du plan de la réforme du système de la fonction publique. 

Ce plan, ajoute El Khalfi, repose sur cinq axes définis comme suit: la gestion par compétences, la restructuration de la haute fonction publique, son harmonisation, la révision de sa structure, la motivation et l’amélioration de l’environnement du travail. L’exposé de Benabdelkader, ajoute El Khalfi, a évoqué trois éléments fondamentaux. Le premier élément concerne le système actuel de la fonction publique au niveau de son statut, son développement, ses domaines d’application, ses caractéristiques et les dysfonctionnements y afférents. Le deuxième élément est lié à la vision de la réforme, à la révision du système de la fonction publique, aux référentiels et aux piliers. Le troisième élément du plan d’exécution a trait aux cinq axes de la réforme. 

Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du samedi 7 septembre, que le ministre Benabdelkader a relevé que plusieurs tentatives de la réforme de la fonction publique ont été entreprises. Sauf que l’on s’est concentré sur les situations administratives des fonctionnaires, les procédures et les mesures relatives à leur gestion. Ces modifications ont été marquées, ajoute le ministre, par leur caractère partiel, technique et procédural qui a manqué de dimension managériale. Ce diagnostic, poursuit le ministre, est le fruit d’un travail collectif qui a été réalisé sur plusieurs étapes, dont celle de la rencontre qui a eu lieu il y’a plus d’une année. 

Dans son exposé, le ministre a évoqué la multiplicité des systèmes en affirmant que la fonction publique comprend 40 statuts et 42 instances. D’où la suprématie du caractère organisationnel sur la structure et l’absence de dimension fonctionnelle. Le ministre a souligné que les résultats de ce diagnostic englobaient le recrutement, la promotion, l’évaluation, les salaires, les ressources humaines et l’éthique. A la lumière de ces éléments, la vision de la réforme a été élaborée en partant de plusieurs référentiels définis par les orientations royales, conclut le ministre de la fonction publique, Mohamed Benabdelkader.

Par Hassan Benadad
Le 06/09/2019 à 22h51