Nouvel appel émanant de l’opposition algérienne pour la réouverture des frontières: celui de l’ex-numéro 2 du Front islamique du salut (FIS, dissous en 1992), Ali Belhadj. L’opposant algérien a appelé à cette réouverture, hier dimanche 5 juin, rapporte l’agence de presse Quds Press, basée à Londres.
Le dirigeant islamiste a regretté que des gens «judicieux et sages» soient dans l’incapacité «de communiquer leur avis» à ce sujet, en demandant qu’il soit «mis fin au différend politique» à la faveur du «resserrement des liens historiques et de parenté» entre les deux pays.
Selon le leader islamiste, «un compromis va «faciliter les visites mutuelles et promouvoir la réconciliation entre les deux nations voisines».
Evoquant le dossier saharien, serpent de mer des relations algéro-marocaines, Ali Belhadj a estimé que le régime algérien instrumentalisait cette affaire à des fins politiques, démentant les allégations selon lesquelles Alger défendrait «les causes justes». Par ailleurs, le leader islamiste a exhorté les dirigeants du Polisario à faire preuve de «sagesse» et de «réalisme» en négociant directement avec le Maroc une solution politique au conflit.