L’affaire des déclarations du secrétaire général du Parti du Progrès et du socialisme (PPS) est loin d’être définitivement classée, malgré le communiqué publié mercredi soir par le Bureau politique du parti.Assabah, dans son édition du vendredi 16 septembre, affirme ainsi que les instances dirigeantes du PPS se sont réunies pendant près de cinq heures pour discuter des suites à donner à cette affaire et ont décidé de constituer une commission composée des sages du parti et présidée par l’ancien secrétaire général, Ismail Alaoui. Cette commission, affirme Assabah, sera chargée de faire parvenir des excuses au Cabinet royal, tout en apportant des explications quant aux circonstances dans lesquelles a été faite la déclaration de Nabil Benabdellah.
Les sources du quotidien rapportent que Nabil Benabdellah a affirmé, lors de la réunion avec les membres influents de son parti, que sa déclaration à l’hebdomadaire Al Ayam, dans le cadre de la campagne électorale, avait été mal retranscrite par le journal. Un erratum a même été publié dans ce sens. Pour le secrétaire général du PPS, la polémique qui s’en est suivie n’est pas de sa responsabilité, mais plutôt de celle du journal en question.
Il a par ailleurs, selon Assabah, assuré les membres du parti de son total attachement à la monarchie et insisté sur le fait que les propos qu’il avait tenus ne visaient en rien la personne de Fouad Ali El Himma, mais plutôt les conditions dans lesquelles le PAM avait été fondé.
