«La chose qui reste vraiment, la plus concrète, c’est de filer les bonnes valeurs aux enfants. Ce sont eux qui feront le monde de demain et si on veut un peu influer, inculquer, diriger d’une certaine manière, c’est là que ça se passe (...) J’ai la chance incroyable d’être très bien accompagné. Mélissa est une mère hors-pair. On essaye de leur filer des valeurs qui vont leur permettre plus tard d’aborder le monde», déclare ainsi, en substance et sans fioritures, l'humoriste franco-marocain au sujet de celle qui partage sa vie depuis déjà de nombreuses années.
L’humoriste a également évoqué son fils, Léon, âgé de 10 ans. «Je ne peux pas m'empêcher de me mettre à la place de mon fils et à travers lui je vois les choses avec une autre dimension», a-t-il déclaré.
«Lui, il ne se rend pas compte de la chance qu'il a, par exemple. Il marche avec sa chance, il croit que c'est naturel, la vie qu'il a, elle est formidable, il croit que c'est normal. Parfois je lui crée des petits soucis», ajoute-t-il sur le ton de l’humour.
«J'essaie de lui rendre la vie un peu plus difficile, parce que j'ai le sentiment que plus c'est difficile, plus ça nous forge mais finalement ce n'est pas vrai.»
Quant à sa fille, Lila, 7 ans, Jamel raconte son obsession pour le dessin animé «La Reine des Neiges» et la contrainte de devoir faire semblant d’être «gelé» sur commande.
«Elle me l'a fait pendant des mois et des mois. Il fallait que je 'gèle' et parfois elle partait et elle ne me 'dégelait' pas et moi, parce que je ne peux pas lui dire non, je 'gelais' à la boulangerie, je 'gelais' à la poste. C'était assez ridicule mais c'est ça, quand t'as une fille», explique ce papa, en vrai gaga de sa fi-fille.