Vidéo. Hayat El Idrissi: "ma vie professionnelle est en stand-by"

Hayat El Idrissi raconte, son ramadan, la cuisine, sa vie… face caméra pour Le360.

Hayat El Idrissi raconte, son ramadan, la cuisine, sa vie… face caméra pour Le360. . khalil Essalak

Le 09/05/2021 à 07h56

VidéoHayat El Idrissi met en veilleuse ses projets et ses activités artistiques durant le ramadan pour ne se consacrer qu’à sa famille. Dans cet entretien avec Le360, l’artiste nous fait part d’un pan de sa vie privée et de ses souvenirs d’enfance.

Surnommée l’Oum Kalthoum du Maroc pour ses majestueuses interprétations des chansons de "l’astre de l’Orient", Hayat El Idrissi est surtout connue pour son sens de la mesure lors de ses sorties médiatiques et ses déclarations. Très estimée par ses pairs et les professionnels de la musique ainsi que par le public, elle ne laisse pas indifférent quand elle est sur scène. Invitée par Le360, c’est une autre facette de sa vie qu’elle nous fait découvrir.

Le360 - Comment se déroule votre ramadan?

Hayat El Idrissi - J’ai pris l’habitude de rester en stand-by durant ce mois sacré. Je m’abstiens de travailler et ne quitte plus la maison. Mais comme toutes les femmes marocaines, je m’occupe de ma maison et fais régulièrement la cuisine. Ceci en plus des prières.

Quelle est votre relation avec la cuisine?

Comme beaucoup de Marocaines, j’ai appris à cuisiner tout enfant. Je me rappelle, dans le quartier populaire où j’ai vu le jour, la famille nous incitait à préparer des plats dès notre plus jeune âge. Il fallait se débrouiller pour réussir cette entreprise. Et quand je me suis mariée et que j'ai eu une famille, c’était facile pour moi de préparer des mets pour les miens.

Que préparez-vous particulièrement durant le ramadan?

Tout, absolument tout. A commencer surtout pas le sellou et les chebakias, par ailleurs prisés durant ce mois. Je ne me procure rien de prêt, dans les marchés.

C’est quoi votre histoire avec "Rih" (le vent) ?

"Dani Rih" (Je suis emportée par le vent), chante-t-elle face caméra pour Le360, tout sourire.Cette histoire remonte à mon enfance. Alors que nous sortions de l’école, j’ai entendu des camardes de classe dire qu’un vent violent allait souffler et emporter tout le monde. Je suis alors restée figée à ma place, dans un coin rassurant. Plusieurs heures sont passées avant que je regagne ma maison. Mes parents étaient inquiets mais furent rassurés en me voyant. Je leur ai raconté ce qu’il s’était passé et ils ont souri. C’était l’innocence de l’enfance.

Par Ghania Djebbar et Khalil Essalek
Le 09/05/2021 à 07h56