Voilà qui ne va pas améliorer la réputation du cinéma marocain, entaché ces derniers mois par des scandales à répétition. "L’art au Maroc a été sali et pollué et certains réalisateurs m’ont harcelée sexuellement" a en effet déclaré la chanteuse et actrice marocaine Sahar Seddiki, manifestement très remontée contre les professionnels de l’industrie cinématographique marocaine. Selon elle, la scène culturelle marocaine "est gangrénée de parasites dont la seule mission est le harcèlement sexuel, sans parler de l’anarchie, du manque de compétence et de la prostitution" qui polluent ce milieu au Maroc.
Toujours selon Sahar, qui n’est pas apparue sur le petit écran durant ce mois de Ramadan alors qu'elle avait, l’année passée, été l’héroïne de la série "Zina" diffusée sur 2M, "certains réalisateurs marocains n’ont aucune morale et vont jusqu'au harcèlement sexuel": "Ils me demandent de passer des soirées avec eux pour pouvoir jouer dans un de leurs films. Ce que j’ai toujours refusé puisque je possède un réel talent pour la comédie et l’interprétation"."Pour ceux qui veulent travailler sérieusement avec moi, bienvenue, ceux qui veulent autre chose peuvent aller voir ailleurs", a-t-elle ajouté avant de déplorer le fait de voir de "vrais artistes entre les mains d’arrivistes, de déviants et d’animaux sauvages". Des mots durs qui risquent de faire grand bruit, d’autant plus que l’actrice a refusé de divulguer l’identité des personnes visées par sa diatribe.
