Depuis jeudi soir, French Montana avait disparu des radars, laissant planer un doute quant à sa présence parmi le nombre de victimes de la fusillade qui s’est déroulée ce jour-là.
Pour rappel, alors que French Montana se trouvait devant le restaurant The Licking à Miami pour y tourner, avançait-on alors, son prochain clip, une fusillade a éclaté dans la foule et a fait dix victimes.
Le 6 janvier, French Montana qui n’avait jusqu’à présent répondu à aucune des sollicitations de la presse locale a choisi de s’exprimer pour la première fois sur Twitter.
«Hier soir, j'étais à Miami pour célébrer la sortie de ma mixtape CB6 avec des amis dans un restaurant local. Nous étions malheureusement au mauvais endroit, au mauvais moment lorsqu'un incident s'est produit et a fait des blessés. Nos pensées et nos prières vont aux victimes et aux familles en ce moment», écrit-il.
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Mais cette version de l’histoire n’est pas partagée par les autorités locales, en l’occurrence la police de Miami Gardens qui reproche à l’artiste et son équipe de ne pas avoir fait de demande pour obtenir les autorisations nécessaires au tournage de leur vidéo, «ce qui constitue une violation de la politique de la ville», relaie ainsi le site américain TMZ.
«En raison de ce non-respect des procédures, la production de vidéoclips non autorisés a conduit à une situation malheureuse», déclare ainsi le chef de la police de la ville au média américain TMZ.
Et d’ajouter que «si les agences nécessaires avaient été informées à l'avance et que le protocole avait été suivi, des policiers auraient été en place pour protéger la communauté et aider à dissuader et à répondre, si nécessaire, à toute situation qui pourrait survenir».