Si Achraf Hakimi est un habitué des séances photos, des défilés de mode, des tapis rouges et des Unes de magazines, c’est en revanche une grande première pour le portier des Lions de l’Atlas, Yassine Bounou, qui fait ainsi ses débuts dans l’univers du papier glacé.
«Dima Maghrib», titre le magazine sur sa Une où brille le sourire éclatant de Yassine Bounou, qui a troqué, pour l’occasion, sa tenue de football pour un costume noir, une chemise blanche et une élégante cravate, le tout signé Gucci, le poignet accessoirisé d’une montre Tank Cartier.
Revenant de façon élogieuse sur les prouesses de Bounou lors de la Coupe du monde au Qatar, l’article souligne l’humilité désarmante du gardien de but, qui ne souhaite pas être sous les projecteurs et décrète que ce sont «(s)on pays bien-aimé et notre drapeau marocain (qui) sont sous les projecteurs mondiaux, ce qui est un grand honneur».
Et celui-ci de poursuivre dans la même veine patriotique: «Ce qui nous a réunis, c’est l’amour pour notre pays et un objectif commun qui n’a fait que grandir dans nos esprits et nos âmes: se présenter comme la meilleure version de nous-mêmes sur le terrain et à l’entraînement.»
Interrogé sur les liens qu’il entretient avec le Maroc, Bounou déclare: «Je suis marocain, j’ai grandi au Maroc et j’entretiens des liens forts avec mon identité marocaine. J’éprouve beaucoup de fierté et de gratitude.» Et de poursuivre: «Mes parents, ma famille et mes amis proches y vivent, donc chaque fois que j’ai la chance de me rendre au Maroc, je le fais. C’est un tel honneur et une énorme responsabilité de représenter mon pays sur une grande scène comme celle-ci.»
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En Une lui aussi du même magazine, Achraf Hakimi est revenu sur les succès mais aussi les sacrifices qui ont jalonné son parcours. Tout de Gucci vêtu, à l’instar de son coéquipier, l’international marocain de 24 ans est décrit comme une source d’inspiration. Que ce soit dans les rues de Barcelone, relève la publication, «toujours ornées de peintures murales immortalisant le moment touchant où il a couru et embrassé le front de sa mère après avoir éliminé la Belgique», ou encore dans le cadre d’une campagne de l’équipementier Adidas, inspirée elle aussi de ce même instant magique et qui a donné lieu au slogan «Quand la famille est tout, impossible n’est rien».
Explorant la relation de Hakimi et sa mère, constamment à ses côtés, le magazine interpelle le joueur à ce sujet. Et celui-ci d’expliquer: «Ma mère et moi n’y avons même pas pensé, mais lorsque ces photos de nous ont été prises et diffusées à travers le monde, cela a déclenché un moment qui restera à jamais dans l’histoire.»
«Avec le monde à ses pieds, Hakimi réfléchit une fois de plus à l’influence de ses parents», poursuit GQ, citant le Marocain, très inspiré par sa famille: «Ils sont tellement fiers de moi et de ce que j’accomplis et, la vérité, c’est qu’ils m’ont toujours soutenu. Ils ont toujours été là pour moi pendant les moments les plus difficiles de ma vie, et je suis tellement reconnaissant de ce que nous réalisons ensemble.»
Le défenseur marocain ne tarit pas non plus d’éloges sur ses coéquipiers et revient sur les temps forts de la Coupe du monde. Exprimant la fierté incroyable qu’il ressent lorsqu’il porte le maillot du Maroc et représente des millions de Marocains, il affirme: «Je suis tellement heureux d’avoir joué aussi bien et d’avoir tenu le drapeau marocain le plus haut possible. En tant qu’équipe, nous sommes si unis et nous étions si clairs sur ce que nous voulions accomplir. C’était l’un des aspects les plus forts de notre sélection. Nous étions très proches et nous avons passé tellement de moments incroyables ensemble. Même si cela ne faisait qu’un mois, j’avais l’impression que nous étions ensemble depuis bien plus longtemps.»