Invité d'une émission sur radio Aswat, El Habib Choubani, ministre chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, qui n'a pas souhaité initialement revenir sur les déclarations de Hamid Chabat, SG de l'Istiqlal, a affirmé que la politique et la vie privée sont des domaines très distincts. A propos des insinuations du numéro 1 du PI au sujet d'une présumée histoire d'amour que le ministre serait en train de vivre avec Soumaia Benkhaldoun, la ministre délégué auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, il a affirmé qu'il n'était pas “surpris que ces propos viennent de quelqu'un qui a accusé le chef du gouvernement d'être à la solde de Daech et du Mossad. Quelqu'un d'imprévisible qui fait de la politique en ayant de la haine”.
Pour Choubani, le timing des déclarations de Chabat est également révélateur car il intervient juste après un grand meeting du SG du PJD à Errachidia qui a connu une grande affluence. Le ministre qui estime que le discours de Abdelilah Benkirane a été trop fort lors de ce meeting, pense que Chabat voulait lui transmettre un message. Le SG du PI a choisi d'attaquer Benkirane à travers lui, sachant qu'il est originaire de cette ville où il est connu depuis 85 comme enseignant, acteur associatif, syndicaliste et député, juge-t-il. “Chabat a essayé de se baser sur des rumeurs, qui n'ont aucun lien avec la politique, pour dire des choses qui rentrent dans l'ordre du pénal”, a-t-il affirmé. Un comportement, qui au-delà de l'attaque personnelle à travers la diffamation et le mensonge, constitue un danger pour l'environnement politique du pays, et qui en dit long sur la régression du discours politique et l'échec d'une certaine opposition, ajoute Choubani.
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