Le «Prince du raï » serait-il en panne d’inspiration ? C’est en tout cas ce qui ressort du verdict émis par le Tribunal de Grande instance de Paris, vendredi 10 juillet. Celui-ci a condamné le chanteur, ainsi que la société d’édition EMI, à verser 200.000 euros (2.200.000 DH environ) à un auteur algérien, Cheb Rebah, pour avoir plagié ses textes.
Quatre titres figurant sur l’album “Dellali”, paru en 2001, seraient en effet de simples traductions en français de chansons originales en arabe. Il s’agit de «Le raï, c’est chic», «Madanite», «Ma vie deux fois» et «Gualbi gualbi ». Le tribunal a considéré que Rebbah Zerradine (Cheb Rebah) devrait être «le seul auteur» de ces titres et qu’il a par ailleurs, «perdu une chance de gagner une notoriété importante du fait du succès des chansons qu'il avait en réalité écrites», a estimé la justice.
Ainsi, Cheb Mami a été reconnu coupable et devra verser 100.000 euros (1.100.000 DH environ) à sa «muse», pour préjudice moral, et 100.000 autres en réparation des atteintes à son droit moral d'auteur.