«J'envisage d'être candidate à l'élection présidentielle de la République française», a déclaré l'ancien ministre de la Justice de François Hollande dans une vidéo de trois minutes, diffusée sur les réseaux sociaux.
«Je ne serai pas une candidate de plus», a-t-elle toutefois affirmé, assurant vouloir «mettre toutes (ses) forces dans les dernières chances de l'union», à l'heure où la gauche est éparpillée entre plusieurs candidatures, pour un faible total d'environ 25% des intentions de vote au premier tour.
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A 69 ans, la native de Cayenne dit avoir «fait le compte» des «interrogations et attentes» des Français avant de se lancer pour «ouvrir un chemin commun».
«J'ai toujours dit que je prendrai ma responsabilité», a-t-elle appuyé.
L'ancienne garde des Sceaux n'a pas fait mention d'une potentielle participation à la Primaire populaire, prévue fin janvier 2022 et qui vise à désigner un candidat unique à la gauche. La date limite de candidature est fixée au 15 janvier.
«Nous saluons la position de Mme Taubira», se sont félicités auprès de l'AFP ses organisateurs, appelant l'ancienne ministre à «participer au vote de la Primaire populaire» et «faire gagner la justice sociale et l'écologie en 2022».
Chez les écologistes, deux lignes différentes ont déjà réagi.
«C'est bien, elle met les pieds dans le plat de l'union», a applaudi Sandrine Rousseau, finaliste de la primaire écologiste.
«Là on commence vraiment (...) à voir un gouvernement de gauche, donc allons-y!», s'est-elle réjouie sur RMC.
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«J'en ai un peu assez de ces candidatures qui potentiellement s'ajoutent les unes aux autres», a réagi le candidat écologiste Yannick Jadot qui tenait au même moment une conférence de presse.
«On est à quatre mois de l'élection présidentielle, et à gauche et chez les écologistes on n'arrive pas à parler aux Français», a-t-il ajouté, assurant que sa candidature à lui «sera là jusqu'au 10 avril, au 24», dates des premier et second tour de la présidentielle.
Depuis quelques semaines, l'ancienne députée de Guyane avait multiplié les contacts avec les entourages de plusieurs candidats à gauche, faisant espérer une possible candidature pour les partisans d'une «union».
La potentielle candidature de Christiane Taubira divise encore un peu plus le paysage à gauche, à quatre mois du scrutin présidentiel.
Outre l'ancienne garde des Sceaux, sont également susceptibles d'obtenir les 500 parrainages la socialiste Anne Hidalgo, l'écologiste Yannick Jadot, l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon, le communiste Fabien Roussel ou encore Arnaud Montebourg (La Remontada), Philippe Poutou (NPA) et Nathalie Arthaud (LO).