La scène, filmée, a eu lieu devant le lycée hôtelier de Tain-l’Hermitage, juste avant un déjeuner de travail qui attendait le président de la République dans le centre-ville de Valence.
Emmanuel Macron devait également visiter l’institut de formation Live pour les jeunes adultes, accompagné de son épouse, Brigitte Macron.
Sur l'extrait diffusé sur Twitter, M. Macron est vu s'approchant d'un groupe de personnes massées derrière des barrières, puis échanger brièvement avec un homme.
Saisissant l'avant-bras du président, l'individu semble lui porter ensuite un coup sur la joue, l'entourage de M. Macron évoquant une "tentative de gifle". Le chef de l'Etat a poursuivi sa visite, a indiqué l'Elysée.
La classe politique politique française n'a pas tardé à réagir sur Twitter. Marine Le Pen a promptement tweeté sa condamnation d'une "agression physique intolérable".
Jean-Luc Mélenchon, président de France Insoumise, actuellement sous le feu roulant des critiques des médias à cause d'une polémique née d'une phrase où il mettait en garde contre des violences possibles en France, condamne lui aussi cette agression inqualifiable.
Xavier Bertrand, député des Haut-de-France, condamne lui aussi "ce geste inacceptable", "avec la plus grande fermeté".
Devant l'Assemblée nationale, à Paris, le Premier ministre Jean Castex "en appelle à un sursaut républicain".
"La politique ça ne peut en aucun cas être la violence, l'agression verbale, et encore moins l'agression physique. J'en appelle à un sursaut républicain, nous sommes tous concernés, il en va des fondements de notre démocratie", a déclaré Jean Castex lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.