"N'écoutez pas les voix qui cherchent à attiser la défiance. Ne nous laissons pas enfermer dans les outrances d'une minorité de manipulateurs", a-t-il déclaré lors de l'examen du budget de son ministère à l'Assemblée nationale.
Deux semaines après la décapitation d'un professeur en région parisienne par un islamiste russe tchétchène, qui a bouleversé le pays, trois personnes ont été poignardées à mort jeudi matin dans une église de Nice, dans le sud-est de la France.
Lire aussi : Caricatures: le communiqué du MAE marocain «s'est voulu le reflet du ressenti des populations», selon «Le Point»
L'assaillant, un migrant tunisien de 21 ans récemment arrivé par Lampedusa, en Italie, selon des sources proches du dossier a crié "Allah Akbar" ("Dieu est le plus grand", en arabe) au moment de son geste.
Il a été blessé par balles et lors de l'intervention de la police et transporté à l'hôpital.
"Nous ne cèderons rien" sur les valeurs qui font la France, en particulier "la liberté de croire et ne pas croire", a affirmé le président de la République Emmanuel Macron.