"Plus que jamais, nous restons déterminés à soutenir la lutte pour la liberté pour tous les Vénézuéliens à travers une transition pacifique et démocratique", a écrit le président américain dans une lettre adressée à "M. le président".
Les Etats-Unis comme une cinquantaine de pays de la communauté internationale n'ont pas reconnu l'élection du président Nicolas Maduro lors du scrutin de 2018 boycotté par l'opposition. Ils reconnaissent Juan Guaido comme président par intérim et ont imposé des sanctions au Venezuela pour tenter d'évincer Maduro du pouvoir.
"C'est en ce jour (fête nationale) que nous soulignons l'immense travail réalisé (...) dans la recherche d'une transition (...) sous votre leadership", poursuit la lettre adressée à Juan Guaido à travers le Bureau de représentation des Etats-Unis pour le Venezuela en Colombie et dont la véracité a été confirmée à l'AFP auprès d'une source diplomatique.
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Cette lettre survient alors que les Etats-Unis et l'Europe se sont montrés prêts dans une déclaration commune le 25 juin à "revoir" les sanctions s'il y avait des avancées en vue d'élections crédibles. Des négociations ont lieu depuis quelques semaines entre le pouvoir de Nicolas Maduro, la communauté internationale et l'opposition.
Des tractations ont lieu ces derniers jours au sein de l'opposition, divisée, pour savoir si elle doit participer aux élections régionales de novembre après avoir boycotté la présidentielle de 2018 et les législatives de 2020.
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Washington et Caracas ont rompu leurs relations diplomatiques en 2019 après la reconnaissance par la Maison Blanche de Juan Guaido comme président intérimaire. L'ambassade américaine à Caracas a été fermée au profit d'un Bureau de représentation à Bogota.
Jusqu'à récemment, le président Maduro avait préservé dans ses discours le président démocrate Biden qui a succédé au président républicain Donald Trump, très hostile à Maduro. Mais vendredi, il a accusé la CIA et l'armée américaine de planifier son assassinat, se demandant si Biden l'avait autorisé.