Ces interpellations, menées à Brest et dans le département du Finistère, se sont faites dans le cadre d'une information judiciaire pour "association de malfaiteurs à visée terroriste et criminelle".
Selon des sources concordantes, ces sept hommes sont soupçonnés d'avoir préparé un projet d'action violente en France et un projet de départ vers la zone irako-syrienne. Parmi eux figurent un mineur, âgé de 16 ans.
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Les interpellés, dont certains étaient fichés S (pour Sûreté de l'Etat), faisaient l'objet d'un suivi pour leur appartenance à la mouvance islamiste radicale, d'après des sources concordantes.
L'un d'eux, âgé d'une trentaine d'années, avait été interpellé au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 pour avoir mimé un tir à l'arme automatique au passage d'une patrouille de police, a précisé cette source.
Selon le quotidien local Télégramme, 15.000 euros en liquide avaient été découverts lors d'une perquisition à son domicile, ainsi que des images de propagande islamiste, stockées sur une clé USB.
Cette affaire lui a valu une condamnation en 2018 à trois ans de prison avec sursis pour "apologie du terrorisme", selon la source proche de l'enquête.
La France vit sous une menace terroriste constante depuis le début en 2015 d'une vague d'attentats jihadistes qui a fait au total 255 morts.