Tollé après une photo montrant la conseillère de Trump agenouillée sur un sofa

Kellyane Conway dans le bureau ovale, la photo qui fait scandale.

Kellyane Conway dans le bureau ovale, la photo qui fait scandale. . AFP

Une photo de la proche conseillère du président américain, Kellyanne Conway, agenouillée sur un sofa dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux.

Le 28/02/2017 à 17h21

Sur cette photo prise par un photographe de l'AFP, Kellyane Conway est agenouillée avec désinvolture sur le sofa, gardant ses chaussures, au moment où le président Donald Trump prend la pose pour une photo avec des dirigeants de lycées et d'universités historiquement noirs.

Sur Twitter, beaucoup se sont déchaînés contre le "manque de respect" affiché selon eux par la conseillère du président américain.

"Conway qui garde ses chaussures sur le sofa du bureau ovale -c'est en phase avec le niveau général de manque de respect dont l'équipe Trump a fait preuve", a écrit Kaivan Shroff, étudiant à Yale, dans un tweet.

"Les éducateurs afro-américains les plus respectés du pays sont rassemblés à la Maison Blanche, et Kellyanne Conway n'est même pas capable de leur montrer la courtoisie la plus élémentaire", affirme un autre commentateur Rachel Vorona Cote sur le site Jezebel.

Mardi 28 février, le tweet AFP de la photo avait été retweeté plus de 1.800 fois.

Pour l'éditorialiste du Wall Street Journal, Bret Stephens, si les anciens conseillers du président Barack Obama "s'étaient assis comme ça dans le Bureau ovale, les conservateurs auraient hurlé pendant des semaines".

Mme Conway a déjà été critiquée pour avoir appelé dans une interview à acheter les produits de la ligne de vêtements et de d'accessoires de la fille du président, Ivanka Trump. Le bureau d'éthique du gouvernement américain avait jugé qu'elle avait "violé" les règles et que l'exécutif américain devrait "songer à prendre une mesure disciplinaire contre elle".

Kellyane Conway, qui a inventé la notion de "faits alternatifs", a également été critiquée pour s'être référée début février à un massacre à Bowling Green qui n'a jamais eu lieu, dans une tentative de défendre le décret controversé anti-immigration de Donald Trump.

Le 28/02/2017 à 17h21