Comme lors de la première audience du 20 juillet dernier, Hissene Habré a refusé de comparaitre au deuxième jour de son procès, ouvert ce lundi matin dans la capitale sénégalaise. L’ancien président du Tchad n’a pas voulu se présenter à la barre, poussant le président des Chambres africaines extraordinaire (CAE), en charge de le juger, à délivrer une nouvelle sommation à comparaître. Celle-ci obligerait l’ancien chef de l’Etat à être emmené de force.
En détention depuis deux ans au Sénégal, où il a trouvé refuge en décembre 1990 après avoir été renversé par l'actuel président tchadien Idriss Deby Itno, Hissène Habré est poursuivi pour «crimes contre l'humanité, crimes de guerre et crimes de torture». Il encourt entre 30 ans de prison ferme et les travaux forcés à perpétuité.