Le gouvernement saoudien, qui parraine le Haut Comité des négociations (HCN) regroupant des groupes rebelles opposés au régime syrien de Bachar Al-Assad, a laissé entendre dans son annonce lundi soir 13 novembre que cette réunion serait élargie à d'autres factions soutenues par d'autres pays.
Elle visera à "resserrer les rangs" et à "unifier les plateformes" en vue d'une "reprise des négociations directes à Genève sous les auspices des Nations unies", a indiqué l'agence officielle saoudienne SPA.
Le gouvernement saoudien a aussi affirmé qu'il soutenait "tous les efforts pour amener la paix et affronter le terrorisme" et que son initiative de "réunion plénière" était lancée "en réponse à une demande de différentes factions de l'opposition syrienne".
Aucune information n'a été donnée sur l'identité des groupes qui seraient invités à la réunion.
L'annonce de Riyad intervient alors que le groupe jihadiste État islamique a subi d'importants revers en Syrie et en Irak ces derniers mois.