"La politique étrangère américaine, en dehors de l'accord sur le nucléaire iranien, nous donne plus de poids pour influencer et dissuader l'Iran quant à ses agressions régionales et l'appui qu'elle assure pour le Hezbollah et les autres relais", a souligné M. Hook dans un entretien à la MAP.
"Nous avons mis en place une nouvelle stratégie pour contrer l'agression iranienne dans le Moyen Orient et ailleurs, une stratégie qui a eu beaucoup de conséquences négatives sur les relais iraniens dans la région, notamment Hezbollah", a-t-il expliqué.
"En mars, le leader du Hezbollah a procédé pour la première fois de son histoire à un appel aux dons puisque l'Iran n'a pas les moyens qu'il possédait avant pour soutenir Hezbollah à cause des sanctions américaines qui affectent les revenus iraniens", a relevé le responsable américain.
Après avoir rappelé que les dépenses militaires iraniennes ont atteint des niveaux records lorsque l'accord était en vigueur, le responsable américain a signalé que les iraniens ont diminué leur budget militaire de 28%, y compris pour le corps des Gardiens de la révolution islamique.
"Nous rendons la violente politique étrangère de l'Iran d'un coût prohibitif", a-t-il dit, invitant les autres pays à faire de même.
"Nous allons poursuivre et intensifier cette pression économique sur le régime iranien jusqu'à ce qu'il change son comportement", a insisté M. Hook.
Il a fait valoir, par ailleurs, que "le régime iranien doit choisir entre deux options, à savoir; se comporter comme une nation normale ou voir son économie s’effondrer".
L'Iran qui se comporte comme "un régime hors la loi et rebelle" paie le prix en faisant face "à une récession de -6% du PIB et cela va empirer à l'avenir", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, a-t-il soutenu, les Etats-Unis ont "mis en place et renforcé leur présence militaire dans la région en vue de dissuader d’éventuelles attaques iraniennes contre les intérêts américains dans la région".
M. Hook a fait observé, en outre, que "le président américain avait déclaré récemment au Japon qu'il voudrait ouvrir des négociations avec l'Iran pour parvenir à un nouvel accord plus fort qui remplacera l'ancien accord, signé au détriment de la stabilité dans le Moyen Orient."