Le conseil électoral provisoire prévoit un "jour de scrutins combinés" le 7 novembre avec la tenue du premier tour de l'élection présidentielle, mais aussi celui des législatives, qui auraient dû être organisées en 2019.
Le référendum constitutionnel, projet porté par le chef d'Etat avant qu'il ne soit assassiné, sera également organisé le premier dimanche de novembre.
Le texte de cette réforme constitutionnelle visant à renforcer l'exécutif est encore en cours de rédaction. Deux avant-projets déjà présentés proposaient de supprimer le Sénat et d'ouvrir la possibilité d'effectuer deux mandats présidentiels consécutifs.
Dès son annonce, ce projet de référendum avait soulevé des critiques jusque dans le camp présidentiel, car la procédure est accusée de ne pas respecter les dispositions de l'actuelle Constitution.
Rédigé en 1987, après la chute de la dictature des Duvalier, le texte en vigueur déclare que "toute consultation populaire tenant à modifier la Constitution par voie de référendum est formellement interdite".
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Selon le nouveau calendrier électoral publié mercredi, le second tour des scrutins présidentiel et législatifs sera organisé le 23 janvier 2022 en même temps que le tour unique des élections municipales et locales, souffrant également d'années de retard dans leur tenue.
La publication de ce quatrième calendrier électoral de l'année intervient alors que l'assassinat du président Jovenel Moïse continue de soulever beaucoup de questions dans un pays par ailleurs en proie à l'insécurité des gangs armés.
Le juge d'instruction Mathieu Chanlatte a été nommé lundi pour mener l'enquête judiciaire.
44 individus dont 12 policiers haïtiens, 18 Colombiens et deux Américains d'origine haïtienne ont déjà été arrêtés en lien avec ce meurtre selon la police.