L’organe plénier des Nations unies a ainsi donné son aval, par acclamation, pour un second mandat de Antonio Guterres allant du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2026.
"Je suis profondément honoré et reconnaissant de la confiance que vous m'avez témoignée pour exercer les fonctions de Secrétaire général des Nations unies pour un second mandat. Servir les Nations unies est un immense privilège et un devoir des plus nobles", a déclaré l’ancien Premier ministre portugais, devant les représentants des Etats membres et du président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, qui a fait le déplacement à New York, spécialement pour cette occasion.
Le 8 juin dernier, le Conseil de sécurité, l’instance exécutive qui tire réellement les ficelles au niveau des Nations unies, avait donné son feu vert à la candidature d'Antonio Guterres en recommandant à l’Assemblée générale de le nommer pour un second mandat.
La Charte des Nations unies prévoit, en effet, que le Secrétaire général soit nommé par l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité.
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"Je suis parfaitement conscient des immenses responsabilités que vous me confiez à un moment aussi critique de l'histoire, oserais-je dire, à l'aube d'une ère nouvelle. Nous sommes vraiment à la croisée des chemins, avec des choix conséquents devant nous", a souligné le Secrétaire général à cette occasion.
"La pandémie a révélé notre vulnérabilité commune, notre interdépendance et la nécessité absolue d'une action collective. Nous ressentons partout un nouvel élan pour un engagement sans équivoque à se rassembler pour tracer la voie vers un avenir meilleur. Je vous promets que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir durant mon second mandat pour contribuer au scénario positif et décisif", a assuré le chef de l’ONU.
Lors du processus de sélection qui a commencé en début d’année, Antonio Guterres, 72 ans, a été l’unique candidat dont la candidature fut endossée par un Etat membre (le Portugal). Le processus de sélection cette année a, en effet, été marqué par l’émergence de candidats "libres", dont deux femmes, mais dont les candidatures n’ont reçu l’approbation d’aucun Etat, ce qui reste une condition préalable à un examen sérieux de toute candidature pour le poste de Secrétaire général.
Premier ministre du Portugal de 1997 à 2002, Antonio Guterres a servi comme haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés de 2005 à 2015.