Mauritanie: année 2015 difficile pour l’industrie du fer

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Revue de presseL'année 2015 n’a pas été faste pour l’industrie mauritanienne du fer. La forte déprime des cours internationaux du minerai de fer, en chute libre, en est le principal facteur. Toutefois, cela n’a pas empêché l’opérateur étatique du secteur de poursuivre ses investissements.

Le 29/12/2015 à 14h57

C’est le site d’information mauriweb qui revient sur les hauts et bas du secteur poumon de l’économie mauritanienne: le fer. La baisse de cours sur les marches internationaux a réduit les rentrées en devises de la Mauritanie.

Les prix appliqués sur le marché international sont passés en dessous de 40 dollars américains la tonne. Cette chute des cours s'est traduite par un manque à gagner important pour la SNIM (Société nationale industrielle et minière). 

Pourtant, le gouvernement mauritanien ne limite pas ses investissements. C’est le cas de la mise en service, fin novembre dernier, de l’unité Guelb II à Zouerate-Nord. Le site vise une production supplémentaire de quatre millions de tonnes supplémentaires par an. «Le nouveau complexe minier vient augmenter de 30% notre capacité annuelle de production marchande de quatre millions de tonnes de minerais concentré de très bonne qualité dont la teneur atteint 68,5% de fer avec un niveau de silice de 4,5%», rappelle le site d’information, citant l’administrateur directeur général de la SNIM, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, à l’occasion de la cérémonie officielle d’inauguration des nouvelles installations, en présence du chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.

De plus, la compagnie vient de mettre en service un nouveau culbuteur de wagons, réalisé dans le cadre du programme de développement et modernisation de la SNIM, qui a couvert tous les maillons de la chaîne de production pour un investissement global de 1,6 milliard de dollars.

«D’un coût global de 40 millions d’euros, le nouveau culbuteur permettra à la SNIM de sécuriser sa chaîne de production en augmentant la capacité de transport du chemin de fer dont presque la totalité des secteurs a été développée et modernisée», a déclaré le ministre mauritanien du Pétrole, de l’énergie et des mines, Ahmed Salem Ould Béchir.

Le minerai de fer représente près de 30% des ressources budgétaires de la Mauritanie. Au cours des dernières années, la SNIM a produit une moyenne annuelle de 13 millions de tonnes de minerais de fer. 

Par Souleymane Baba Tounde
Le 29/12/2015 à 14h57