Mauritanie: 135,4 milliards d’ouguiyas de recettes douanières

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Les recettes douanières ont atteint 135,4 milliards d’ouguiyas en 2015, soit 390 millions de dollars. Cette performance a été obtenue grâce aux investissements entrepris au cours de ces dernières années.

Le 27/01/2016 à 18h15

Le Trésor public mauritanien a enregistré 135,4 milliards d’ouguiyas de recettes douanières en 2015, soit environ 390 millions de dollars, selon une révélation faite mardi par le Directeur général des Douanes, le Général Dah Ould Hamadi Ould El Mamy, à travers un discours prononcé, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des douanes.

Un montant qui contribue fortement aux recettes publiques de l’Etat malmenées par les baisses enregistrées au niveau des industries extractives (mines et pétroles).

Le DG des douanes de Mauritanie a expliqué ces bons résultats par «une modernisation des douanes, un rapprochement du service avec les bénéficiaires, l’investissement dans les ressources humaines, dans les infrastructures, l’assiduité et le patriotisme du personnel pour répondre à l’appel du devoir et de la nation. Des facteurs qui ont permis le renforcement des capacités et une plus grande compétitivité, bénéfique pour les procédures commerciales et pour l’économie nationale de manière générale».

Pour sa part, le ministre mauritanien des finances, Moctar Ould Diaye a salué «les réalisations diverses et les bonnes recettes douanières, en dépit d’une conjoncture mondiale et sous-régionale difficile» exprimant une satisfaction pleine et entière pour «des réalisations dans le domaine des infrastructures, en matière de ressources humaines sans le développement desquelles il n’est point possible pour une administration d’aller de l’avant».

La douane nationale a adopté un système informatique performant installé par des experts internationaux agréés auprès de l’Organisation des Nations Unies pour le développement du commerce et la gestion des procédures.

L’édition 2016 de cette journée est placée sous le thème : «La douane numérique, pour un engagement progressif». Ce choix est dicté par la nécessité d’une dématérialisation poussée des procédures de dédouanement des marchandises, qui apporte plus de célérité dans le travail et dans les opérations et transactions.

Par Cheikh Sidya
Le 27/01/2016 à 18h15