Le combat contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme nécessite l’implication de tous. Les hôteliers de la région touchés par le terrorisme seront impliqués dans ce processus, comme l’explique le quotidien L’Essor.
Pour mieux impliquer les hôteliers dans ce combat complexe et difficile, un projet de texte est en gestation dans l’espace communautaire, souligne le journal L’Essor. Il s’agit de la loi uniforme relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans les Etats membres de l’UEMOA.
Selon le journal, le groupe Azalaï, un groupe hôtelier malien présent dans plusieurs pays de la région, est donc appelé à faire partie, dans un avenir proche, du bloc des assujettis. Il aura l’obligation de faire preuve de vigilance permanente dans ses activités professionnelles. Ainsi, à chaque fois que les circonstances l’exigeront, le groupe doit adresser à la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) des déclarations de soupçon sur ses clients et sur les opérations suspectes dont il aura connaissance.
Selon le président de la CENTIF, Marimpa Samoura, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ont pris des propositions inquiétantes ces dernières années. Il menace la sécurité des Etats et compromet la stabilité, la transparence et l’efficacité du système financier.
Au cours de l’atelier, les participants ont appris à se familiariser avec des concepts du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, les méthodes et les techniques de blanchiment, les sources et des canaux de financement du terrorisme, le rôle d’une cellule de renseignement et le rôle et la responsabilité des assujettis.
Les agents hôteliers seront formés et serviront de relais auprès de leurs collègues pour mieux vulgariser ces concepts afin de donner un coup d’accélérateur à la traque des produits issus d’activités criminelles et contribuant à financer celles-ci, conclut L’Essor.